• Souvent des gens nous disent qu'il y a dans la Bible beaucoup de contradictions. Au delà des erreurs négligeable des copistes qui n'ont rien à vois avec aucun point de doctrines Bibliques, voyons ce qu'est une vrai contradiction.

    Il y a une contradiction quand sur le même sujet en même temps la deuxième déclaration rend la première déclaration impossible. Exemple «  les clés de mon auto sont dans ma poche droite. Et les clés de mon auto ne sont pas dans ma poche droite. Les deux déclarations ne peuvent pas être vrai. En même temps. Ainsi dire que les deux sont vrai, est une contradiction.

    Dans la Bible il est dit que deux personnes sont allées vers la tombe de Jésus, un autre passage dit que une personne est allée vers la tombe de Jésus. Ceci n’est pas une contradiction parce l’histoire ne dit pas que seulement une personne est allée ou que seulement deux personnes sont allées. Si un dit que seulement une personne est allée alors il ne pouvait pas y en avoir deux, alors il y aurait une contradiction.

    Un autre exemple que certains prennent pour une contradiction est comment Judas est mort, en se pendant ou s’il est tombé ?

    Matthieu 27 : 3-8
    Alors Judas, qui l’avait livré, voyant qu’il était condamné, se repentit, et rapporta les trente pièces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, en disant: J’ai péché, en livrant le sang innocent. Ils répondirent: Que nous importe? Cela te regarde. Judas jeta les pièces d’argent dans le temple, se retira, et alla se pendre. Les principaux sacrificateurs les ramassèrent, et dirent: Il n’est pas permis de les mettre dans le trésor sacré, puisque c’est le prix du sang. Et, après en avoir délibéré, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour la sépulture des étrangers. C’est pourquoi ce champ a été appelé champ du sang, jusqu’à ce jour.

    Et en tombant
    Actes 1 : 16-19
    Hommes frères, il fallait que s’accomplît ce que le Saint-Esprit, dans l’Ecriture, a annoncé d’avance, par la bouche de David, au sujet de Judas, qui a été le guide de ceux qui ont saisi Jésus. 17 Il était compté parmi nous, et il avait part au même ministère. 18 Cet homme, ayant acquis un champ avec le salaire du crime, est tombé, s’est rompu par le milieu du corps, et toutes ses entrailles se sont répandues.

    Il n’y a pas de contradiction parce que les deux sont vrais. Rappelez-vous il y a une contradiction quand une déclaration rend l’autre impossible. Ce qui s’est passé c’est que Judas est aller se pendre et que son corps plus tard est tombé et s’est rompu par le milieu etc. En d’autres mots la corde ou la branche s’est brisé et à cause du poids et il est tombé. Notez que Matthieu 27 : 3-8 nous dit comment Judas est mort. Actes 1 : 16-19 nous dit ce qui s’est passé par la suite. Le livre des Actes ne nous dit pas qu’il est mort de cette manière tandis que Matthieu le dit, les deux se complètes.

    Souvent il faut regarder aussi le contexte. Exemple dans Matthieu 5 :48 Jésus dit. Soyez parfait comme votre Père céleste est parfait. Des fois il y a des gens qui utilise ce verset en disant que c’est impossible d’accomplir cela, la Bible nous demande de faire des choses impossibles. Cela ne vient pas de Dieu, nous devons lire le contexte.

    Matthieu 5 : 43-48
    Vous avez appris qu’il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.

    Le contexte nous dit d’aimer tout le monde également, C’est ce que veux dire être parfait. Il n’est nullement question d’être parfait comme Dieu.

    Il y a aussi des erreurs fait par des copistes sur des copies de manuscrits usagés,tachés, appauvrit par le temps . Exemple combien de troupes des chars ont été tué par David 700 ou 7000. 2 Samuel 10 :10 700 et dans 1 Chro 19 :18 dit 7,000. Ceci est un exemple d’erreur de la part des copistes.

     

     

     

    A notez que la différence est de 1 zéro. Le dernier chiffre le nun final a été mal interprété comme étant un point final C’est le genre d’erreur de copiste ayant mal interprété un chiffre etc.



    Pour plus d'informations sur les copistes voir ceci. http://tinyurl.com/3hnv3r


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  • Matthieu 24:36 Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul.


    Souvent ceux qui ne croient pas que Jésus est Dieu, vont utiliser ce passage pour démontrer que Jésus n'est pas Dieu parce qu'il ne connaissait pas l'heure. Si ces gens connaissaient toute la Parole de Dieu ils ne diraient pas cela parce que premièrement Jean 16:30 dit ceci. Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et que tu n’as pas besoin que personne t’interroge; c’est pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu.


    A tout instant Jésus selon sa volonté avait le pouvoir d'agir comme homme ou comme Dieu. Selon Philippiens 2:6 pour un certain temps Dieu s'était dépouillé lui-même en prenant une forme d'homme comme nous.


    Il agissait comme homme quand les hommes le prenaient comme un homme. Quand ils posèrent cette question si il connaissait l'heure, à ce moment là les hommes ne voyaient pas Dieu devant eux, mais un homme. Jean Baptiste et les disciples de Jésus pensaient que le Messie ne pouvait être qu`un chef qui guerroierait pour rétablir le trône terrestre de David et que le Messie régnerait sur Israël comme Roi théocratique....... La passion et la mort de Jésus étaient dans l`esprit de tous totalement incompatible avec ce messianisme que les juifs d'aujourd`hui espèrent encore..... L’avertissement très clair de Jésus à ses Apôtres leur avait été objectivement annoncé... C'est en vain qu'après ces déclarations Jésus avait ajouté à chaque fois, qu'il ressusciterait le troisième jour.


    Aucun des apôtres ne fut accessible à un tel message. Ils le voyaient comme un maître, celui qui était envoyé de Dieu comme Messie. Ils voyaient Jésus dans une chair comme eux,  ils ne le voyaient pas comme Dieu. Ainsi Jésus choisit de leur parler comme  étant un homme dans une chair comme eux, qui comme tout homme il ne connaissait pas l'heure et le jour. Jésus leur répondit selon sa position sur la terre qu'il avait devant leurs yeux en tant qu'homme. Et non de par sa Nature Divine.


    Même qu'ils s`efforçaient de dissuader Jésus de monter à Jérusalem, afin d`échapper à ses bourreaux, et donc à la mort. L`on voit en Matthieu 16:22 qu`après la proclamation par Pierre de la divinité de Jésus, le Seigneur leur annonce sa passion, et Pierre de lui dire: A Dieu ne plaise Seigneur, cela ne t`arrivera pas. ... Même après la résurrection de Jésus les Apôtres avaient encore de la difficulté à croire. Jésus leur ouvrit l`esprit dans Jean 20:22. Et après avoir reçu le Saint Esprit le jour de la Pentecôte, ils comprirent et sont devenus des colonnes et enseignaient la parole avec une pleine assurance. Actes 4: 29......


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  • Dieu est Sauveur. A l`égard de cette affirmation, considérons l`Ancien et le N.T. pour y découvrir l`harmonie divine. Il est dit au Psaume 106: 21 Ils oublièrent Dieu, leur Sauveur. Puis dans Esaïe 43:3 C`est moi, moi qui suis l`Eternel, et hors moi, il n`y a point de Sauveur.

    Ces paroles de la Bible décrivant Dieu,le Seigneur comme Sauveur, doivent se graver profondément en nous. Il est écrit dans Esaïe 45:15 Mais tu es un Dieu qui te cache, Dieu D`Israël, Sauveur. Puis nous voyons comment le prophète David adorant Dieu l`appelle son Sauveur. Il dit au Psaume 51:16 O Dieu de mon salut. Et au Psaume 17:7 Toi qui sauves ceux qui cherchent un refuge.

    Ainsi nous reconnaissons que le Sauveur est le Seigneur, le Dieu unique. Dans Esaïe 43:11 Hors moi il n`y a point de sauveur. Nous retrouvons les mêmes paroles dans Osée 13:4 Et moi, je suis l`Eternel, ton Dieu. Tu ne connais d`autre Dieu que moi, et il n`y a de sauveur que moi.

    Dans ces passages bibliques, il nous est clairement montré qu`il y a qu`un Sauveur, car le Seigneur dit littéralement qu`il n`y a pas d`autre Dieu, et pas d`autre Sauveur en dehors de lui.

    Ainsi le Sauveur Jésus Christ n`est pas une autre Personne, mais Dieu lui-même comme nous le verrons d`ailleurs dans d`autres passages. Nous constatons, par les promesses faite dans le livre du Prophète Zacharie que le Roi est aussi Sauveur. Il y est dit " Voici ton Roi vient à toi, il est juste et victorieux et l`Eternel leur Dieu, les sauvera en ce jour-là Zacharie 9: 9-16

    En vérité, c`est un fait glorieux pour qui le comprend, mais par contre, un scandale pour ceux qui ne le comprennent pas.

    Suivons maintenant ce Dieu Sauveur dans sa venu, du ciel sur la terre.

    Car il fallait que le Sauveur naquît comme un homme. Laissons parler Marie à ce sujet. Luc 1:47 Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur. Quelle autorité dans cette exclamation. Marie savait que ce Sauveur qui devait naître dans ce monde était Dieu lui-même.

    Ecoutons aussi l`ange parler aux bergers. " C`est qu`aujourd`hui dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Ces paroles sont puissantes. Le Sauveur, appelé Dieu par Marie, est décrit ici aussi comme étant le Christ et le Seigneur.

    Continuons d`examiner comment le Sauveur est décrit dans son humanité et sa divinité.

    Philippiens 2: 6-7
    Exitant en forme de Dieu, il n`a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher, mais il s`est dépouillé lui-même en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes, et il a paru comme un vrai homme.

    Le mot égalité en grec isos signifie aussi le même. Notez qu'il est aussi écrit qu'il existait en forme de Dieu et non qu'il existait comme étant une autre personne dans la divinité tout comme nous même qui dans notre forme humaine nous avons un corps, une âme et un esprit. Si notre esprit se détache de notre corps nous demeurons toujours la même personne mais appelons cette autre personne esprit.

    Dans Jean 4:42 nous trouvons confirmé par quel moyen les hommes ont acquis la foi en ce Sauveur: Car nous l`avons entendu nous-mêmes et nous savons qu`il est vraiment le Sauveur du monde. Nous lisons dans Actes 5:31 " Dieu l`a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur. Et dans Philippiens 3:20 Nous trouvons ces paroles de Paul. " d`où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus Christ. Si nous comparons les passages bibliques où il est fait mention de Jésus comme Sauveur avec ceux où Dieu est également décrit comme Sauveur, nous devons arriver à la conviction qu`il s`agit d`une seul et même personne.

    Au fait, pour la logique humaine, il peut sembler y avoir une contradiction, cependant la Parole du Seigneur ne provient pas de l`entendement humain, mais elle vient de l`Esprit de Dieu et ne peut être révélée que par le Saint Esprit. Le passage de 1 Cor 2:10 en témoigne: Dieu nous les a révélés par l`Esprit. Dans les lettres de Paul, dans le N.T. Dieu nous est présente comme étant le Sauveur. Aussi dans 1 Tim 4:10 il est dit " Nous mettons notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes. Et encore dans 2 Tim 1:10 qui a été manifestée maintenant par l`apparition de notre Sauveur Jésus Christ.

    Nous voyons Paul ici mettre Jésus Christ exactement au même niveau que Dieu. Il ne cache pas qu`il s`agit d`un seul et même Dieu.

    Paul nous livre aussi en Ephésiens 4:6 qu'il y a un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous.

    Chacun devrait prendre cela au sérieux. Si Dieu n`était pas ce Sauveur révélé comme homme en Jésus Christ, alors nous aurions en fait deux Sauveurs. Celui qui accepte la notion de plusieurs personnes au sein de la Divinité, fait de Dieu un menteur. Car il dit dans Osée 13:4 Tu ne connais d`autre Dieu que moi, et il n`y a de Sauveur que moi.

    Ajoutons encore à cela une comparaison tirée de Tite 3:4 Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur.

    Et encore dans Tite 3:6 Par Jésus Christ notre Sauveur.

    Dans cette épitre de Paul à Tite, en l`espace de trois versets, il désigne une fois Dieu comme Sauveur et l`autre fois c`est Jésus Christ qu`il appelle Sauveur. Par ces paroles, la preuve est apportée on ne peut plus clairement que le seul vrai Dieu est le Sauveur, qui s`est révélé à nous en Jésus Christ. C`est pour cela qu`il dit aussi dans Ephésiens 2:20 Vous avez été édifiés sur le fondement des Apôtres et des prophètes.

    Nous voyons ainsi l`entière harmonie entre l`Ancien et le N.T.. Que Dieu, le Seigneur, fasse que vous qui lisez ceci rejettez tout enseignement issu de l`entendement humain qui s`oppose à l`enseignement biblique, pour qu`il puisse être introduit dans la révélation de Sa Parole.

     


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  • Vu qu'il y a beaucoup de gens qui mettent leur confiance dans les livres apocryphes plutôt que la Bible, je vais expliquer ici pourquoi un tel livre n'est pas canonique et qu'il ne vient pas de Dieu.

    La Bible du commencement à la fin est en harmonie. C'est Dieu qui nous parle. Dieu ne peut pas se contredire, c'est pourquoi les livres apocryphes comme le dédachè, l'épitre de Narnabé et d'autres écrits gnostique ne peuvent pas rivaliser avec la Bible. Dans de nombreux endroits il y a des contradictions.

    Pour une petite étude sur l'origine de la Bible allez sur le site de Bibliorama.  http://www.bibliorama.fr/expo_bible/expo_bible.htm

     

    Voici quelques questions clés qui ont été soulevées pour déterminer la Canonicité du Nouveau Testament.

    1- Critère prophétique ou apostolique

    L'écrivain doit être reconnue comme celui qui parle de la part de Dieu ce qui explique le statut retenu.

    2-Critère de l'autorité divine

    A défaut du statut de prophète ou d'apôtre on constatait l'autorité divine de l'écrit. Et le critère de l'exactitude doctrinale

    Et finalement, le livre devait montrer de façon évidente qu'il avait été inspiré par Dieu.

    Les écrits s'harmonisent les uns avec les autres. Ils ne se contredisent pas mais se complètent l'un l'autre. Les détails donnés dans l'Evangile de Jean peuvent s'agencer avec ceux des trois premiers Evangiles pour donner un tout harmonieux. Le livre des Actes fournit l'arrière-plan historique de dix des Épîtres de Paul. Sur le plan doctrinal, les écrits du Nouveau Testament s'harmonisent également. Jésus-Christ est Dieu. Paul et Jacques ne se contredisent nullement mais présentent la foi et les œuvres dans des perspectives différentes. Il y a une différence dans l'importance particulière accordée à chacune mais non dans la conception fondamentale. Il y a un progrès dans l'exposé de la doctrine quand on passe des Evangiles aux Epîtres, mais pas de contradiction. Les 27 livres du Nouveau Testament présentent un tableau harmonieux de Jésus-Christ et de son œuvre.

    Tandis que les livres Apocryphes contredisent le canon de la Bible et ils ne se disent pas inspirés. Pour discerner les erreurs il nous faut prier et demander à Dieu le discernement. Ce qui suit est le test à la lumière de la Parole de Dieu.

    Actes 17:11 Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Ecritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact.

     

    L'épitre de Barnabé

    Il existait, dans le très haut Moyen Age, un évangile de Barnabé ; ce nom figure sur plusieurs listes d'ouvrages condamnés (décret du Pseudo-Gélase, etc.). Mais seul le nom est connu ; ni le texte lui-même, ni aucun témoignage sur la doctrine qu'il enseignait ne sont parvenus jusqu'à nous.

    Dix siècles plus tard, le nom réapparut. Etait-ce celui que visait le décret du Pseudo-Gélase ? Etait-ce un tout autre ouvrage publié sous le même titre ? Les études devaient montrer que le livre actuel formait un ensemble parfaitement cohérent, ne pouvant pas avoir été rédigé avant notre Renaissance et qu'il avait été écrit en Occident. Il ne s'agissait donc pas du même texte et le « pseudo-Barnabé » n'avait aucune autorité d'évangile. Ses affirmations avaient la valeur des sources auxquelles elles avaient été empruntées.

    Voyons quelques erreurs qui démasques cette évangile comme étant un faux.

    1. Hérode et Pilate

    Au chapitre 3 de l’Evangile de Barnabé, il nous est indiqué qu’Hérode et Pilate, auraient tout deux règnés en Judée au moment de la naissance de Jésus :

    En ce temps-là, Hérode régnait en Judée par décret de César Auguste; Pilate était gouverneur, étant pontifes Anne et caïphe. Chapitre 3

    C'est historiquement faux. En effet, Hérode et Pilate, n’ont jamais régné la Judée en même temps !

    Hérode a régné seul en Judée de 37 avant Jésus-Christ à l’an 4 après Jésus-Christ, tandis que Pilate a régné en Judée près de trente ans après, de 26 à 36 après Jésus-Christ.

    S'il était vrai que l’auteur de ce livre, était un disciple de Jésus, comment celui-ci pourrait t'il faire une erreur historique si énorme ?


    2. Trois mages

    D’Orient en Judée, trois mages sont guidés par une étoile. Ayant trouvé Jésus, ils le révèrent et lui offrent des présents. Chapitre 6

    Cette idée de trois mages n’est née qu’au VIième siècle lorsqu’un auteur d’un écrit en araméen leur donne un nom (Melkon, Balthasar et Gaspard) et fixe ainsi leur nombre à trois. Et dans l'Église latine, ce ne sera qu'au Moyen-Âge qu'il en sera question.

    L'implication de ceci, est que "l'Evangile de Barnabé" a du être écrit, au plus tôt au VIième siècle, ce qui signifie que Barnabé (mort au premier siècle), n'a pas pu être l'auteur de cet écrit, qui lui est attribué.

    3. Dante
    Dante Alighieri fut un poète célèbre du 14ème siècle. Parmi les œuvres de Dante, une qui fut très connu est son livre la Comédie Divine. Dans ce livre, Dante décrit qu’il faut d’abord monter 9 cieux, pour ensuite atteindre le paradis, et étrangement l’auteur de l’Evangile de Barnabé dit de même :

    Jésus répondit :« Le paradis est si grand qu’aucun homme ne peut le mesurer. Je te le dis en vérité, il y a neuf cieux entre lesquels se trouvent les planètes…je te le dis en vérité, je dis en vérité, le paradis est plus grand que toutes la terre et cieux ensemble » Chapitre 178

    Il semble que l’auteur de l’Evangile de Barnabé aurait repris l’idée des neuf cieux à Dante (Dante, auteur du 14ème siècle !).

    D’autant plus, que l’Evangile de Barnabé en affirmant qu’il y a 9 cieux contredit par ce fait le Coran, qui affirme qu’il y en a 7, et non 9 cieux (cf sourate 2:29) C'est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre, puis Il a orienté Sa volonté vers le ciel et en fit sept cieux. Et Il est Omniscient.

    4. L’année de jubilé et le Pape

    L'année de jubilé est une célébration juive antique indiquée par Dieu dans la Torah. Cette fête devait être observé tous les cinquante ans:

    Et vous sanctifierez la cinquantième année, vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants: ce sera pour vous le jubilé; chacun de vous retournera dans sa propriété, et chacun de vous retournera dans sa famille. Lévitique 25:10 -11

    En l'année 1300 avant J-C, le pape Boniface VIII a faussement proclamé que le jubilé devrait être célébré tous les 100 ans au lieu de tous les 50 ans. Cependant le pape qui succéda, Clément VI, corrigea ce faux décret et le jubilé fut de nouveau célébré tous les 50 ans.

    Par conséquent, dans l'histoire de la chrétienté, il y a toute une période, où il a été cru par la population que le jubilé se célébrait tous les 100 ans.

    Or que lisons-nous dans "l’Evangile de Barnabé" ?

    Jésus répondit : «Je suis vraiment envoyé par Dieu à la maison d'Israël, comme prophète de salut, mais après moi viendra le Messie envoyé par Dieu au monde entier; c'est pour lui que Dieu a fait le monde. Aussi, partout dans le monde, on adorera Dieu et on recevra miséricorde, et l'année du jubilé qui maintenant revient tous les cent ans, reviendra chaque année et en tout lieu, à cause du Messie!» Chapitre 82

    5. Elie et les pharisiens

    Au chapitre 145 de "l’Evangile de Barnabé", il est précisé qu’au temps d’Elie, vivait 17 000 pharisiens :

    Vive Dieu, au temps d'Elie, ami et prophète de Dieu, il y avait douze montagnes habitées par dix-sept mille pharisiens… Chapitre 145

    Le problème est que le mouvement pharisiens n'est né que 100 ans avant la naissance de Jésus-Christ, c’est à dire 100 ans après l’époque d'Elie!

    Désormais, comment peut t’on encore honnêtement considérer "l’Evangile de Barnabé" comme étant le vrai Evangile datant du 1er siècle, alors que ce faux évangile, fait des erreurs en se rapportant a des faits du 13 et 14ème siècle ?

    Evangile de Barnabé: manuscrit italien


    Ajoutez à cela que le texte retrouvé de "l’Evangile de Barnabé" (qui n'est ni écrit en grec ou en hébreu, mais en italien)ne date que du 15éme siècle ! L'évidence est que ce texte appelé évangile de Barnabé, n'est qu'un faux du Moyen Age.


    Il est évident que l'évangile de Barnabé a été composé après les quatre évangiles dont il dépend ; il les pastichait de multiples façons. En outre, la doctrine générale sur le Christ, d'après Barnabé, était celle de l'islam. Le texte retenait l'affirmation de la naissance virginale de Jésus ; Jésus était né de Marie, sans le secours d'un père. Il effectuait des miracles « avec la permission de Dieu » comme l'enseigne le Coran. L'auteur reprenait des épisodes évangéliques et un point très net manifestait qu'il en dépendait entièrement.

    Dès qu'il ne suit plus ses sources, il fait preuve de maladresse ; il ignore au fond la géographie de la Palestine comme l'état social et politique du pays à l'époque de Jésus. Le miracle de la tempête apaisée sur le lac de Tibériade, par exemple, est reproduit d'après les Evangiles mais aussitôt après, la barque aborde à Nazareth, comme si ce village se trouvait au bord du lac.

    « Arrivés à Nazareth, les marins remplirent la ville du récit de ce que Jésus avait fait » (ch.20) puis « Jésus monta à Capharnaüm » (ch21)

    alors qu'au contraire Capharnaüm est sur le bord du lac et Nazareth à une altitude de près de sept cents mètres plus haut.

    En ce qui concerne "l’Evangile de Barnabé", il n'y a donc aucune question à se poser, ce n'est qu’une contrefaçon médiévale... Il contient des anachronismes qu’on ne peut dater qu’avec le moyen-âge.


    L'Evangile de Judas

     

     

    Le manuscrit a été trouvé dans les années 1970, dans des circonstances douteuses. Il a refait surface en 1983, a disparu de nouveau… pour enfin être acheté pour une somme astronomique et confié en 2001 à des chercheurs à Bâle. Sans doute la crainte de poursuites judiciaires, la lenteur des tractations, les techniques de transport et de conservation rudimentaires expliquent-ils que le manuscrit est assez abîmé. La traduction vient d’être livrée au public.


    Dans cette évangile Judas aurait été le complice de Jésus pour le livrer aux autorités. Tous les spécialistes disent que Judas ne l’a pas écrit ! Ce n’est pas un texte historique, c’est un enseignement ésotérique qui prend la forme – le déguisement – d’un Evangile. 100 ans au moins après les faits.

    Selon cet évangile ce n’est pas Dieu qui a créé le monde, c’est un ange, Saklas, créé par Nebro, le rebelle, lui-même issu d’une longue série d’émanations divines. Cette hiérarchie de puissances dans la pensée gnostique était déjà connue des historiens. Elle était tout juste en train de se mettre en place du temps de l’épître de Paul aux Colossiens, au début des années 60.

    C’est donc un ange mauvais qui a créé le monde. D’où la scène remarquable où Jésus se moque des disciples lorsqu’ils rendent grâces pour le pain. Jésus rit, parce que par cette prière leur dieu, le dieu qui est en eux, sera loué. Alors que c’est un dieu tout à fait secondaire et inférieur.

    Nous sommes ici en phase avec d’autres textes gnostiques qui disent que le créateur n’est pas le dieu de la sagesse, de la connaissance, de la lumière, de l’Esprit. Ce n’est qu’un être sans intelligence, Yahvé, qui a eu la mauvaise idée non seulement de créer le monde mais de donner la loi et de s’attacher le peuple juif. Les Douze sont les disciples de ce dieu-là. Selon l’Evangile de Judas, ils égarent les gens, ils sont aussi condamnables que des assassins et des impudiques. Judas est présenté comme le treizième disciple, ce qui veut dire qu’il est vraiment à part : les Douze n’ont rien compris.

    Et Jésus, alors, ? Ce n’est pas un véritable homme, il n’est pas tributaire de ce monde matériel. Il est de loin supérieur à tout cela. Il dit à Judas : « Tu les surpasseras tous, car tu sacrifieras l’homme qui me sert d’habit.

    Cet évangile est détaché de la réalité historique, radicalement opposé à l’enseignement de la Bible. Le témoignage de celle-ci, c’est que la Parole éternelle, la Sagesse divine est devenue un être humain en tous points comme nous. Il a donné sa vie pour nous sauver non de l’ignorance ou de la matière, mais du péché.


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  • Ce que je mes ici sont des preuves donné par des non chrétiens.


    Thallus
    Historien païen dont les écrits qui datent de 52 sont perdus ; seuls quelques fragments cités par d'autres auteurs nous sont parvenus. Ainsi, Jules l'Africain, auteur chrétien des années 220 cite Thallus, à propos de l'obscurité qui a eu lieu lors de la crucifixion de Jésus :

    Citation:

    "Thallus, au troisième livre de son Histoire explique cette obscurité par une éclipse, ce qui me parait inacceptable!".

    Il s'agit ici d'une preuve "indirecte" de l'existence de Jésus : le fait que cet auteur parle de "l'éclipse" qui a eu lieu lors de la crucifixion de Jésus, implique qu'il considère comme acquis l'existence de Jésus.
    Josèphe (37 - 97)


    Prêtre, pharisien, il était chef militaire Juif pendant la guerre contre Rome. Il s'est rendu au général romain Vespasien, pendant le siège de Jotapa, alors que beaucoup de ses compagnons se sont suicidés plutôt que de se rendre. Sa collaboration avec les romains l'a fait haïr par ses compatriotes juifs. Historien juif, il a écrit "Guerre des juifs" (75-79), et "Antiquités Juives" (93).

    Citation:

    "...Jésus, qui était un homme sage, si toutefois on doit le considérer comme un homme, tant ses œuvres étaient admirables... Des chefs de notre nation l'ayant accusé devant Pilate, celui-ci le fit crucifier... Il leur apparut vivant et ressuscité le troisième jour..."(Antiquités 18.3.3)

    Citation:

    "Anan le jeune, qui avait reçu le grand-pontificat, ... réunit un sanhédrin, traduisit devant lui Jacques, frère de Jésus appelé le Christ, et certains autres, en les accusant d'avoir transgressé la loi, et les fit lapider."

    (Antiquités 20.8.1)
    Remarque : Des critiques (qui ne remettaient cependant pas en cause que Josèphe ait parlé de Jésus) ont été émises quant à l'historicité totale du passage de Antiquités 18.3.3. A ce jour, l'authenticité globale de ce passage n'est plus mise en doute, même s'il contient peut-être quelques interpolations ("si on doit le considérer comme un homme", "il leur apparut vivant et ressuscité le troisième jour").
    Manuscrit Syriaque n° 14658 du British Muséum (date de 73 environ)


    Lettre envoyée par un Syrien nommé Mara Bar-Serapion, à son fils Serapion. Alors qu'il est en prison, il encourage son fils à poursuivre la sagesse, soulignant que ceux qui ont persécuté les sages ont eu des problèmes. Il prend comme exemple les morts de Socrates, Pythagore et Christ. A propos de Christ il dit :

    Citation:

    "... quel avantage les Juifs ont-ils gagné à exécuter leur roi sage ? Leur royaume fut anéanti peu après..."

    Suétone (69 - 125)
    Archiviste à la cour de l'empereur Hadrien. Disgracié en 122, il se consacra à des ouvrages historiques.

    Citation:

    "Comme les juifs ne cessaient de troubler la cité sur l'instigation d'un certain Christus, il (Claude) les chassa de Rome"

    (Vie de Claude, XXV.11)

    Citation:

    "Il livra aux supplices les Chrétiens, race adonnée à une superstition nouvelle et coupable" (Vie de Néron, XVI.3).

    Ce passage n'est-il pas une preuve directe de l'existence de Christ ? Il prouve qu'au temps de Néron, c'est à dire une trentaine d'années après la mort de Christ, il y avait des personnes qui se réclamaient de Christ : difficile de croire alors que Christ n'ai pas réellement existé !
    Cornélius Tacite (55 - 118)


    Il est considéré comme le plus grand historien de la Rome impériale.
    Il décrit l'incendie de Rome en 64, et explique que les chrétiens sont devenus les boucs émissaires de Néron qui les accuse d'avoir provoqué le feu ; vers 116 il écrit :

    Citation:

    "le nom de chrétien leur vient du nom de Christ, qui fut condamné sous le règne de Tibère, par le procureur Ponce Pilate, ..."

    (Annales, 15.44)
    Pline le Jeune (61 - 114)
    Ecrivain latin. Il était gouverneur de la Bithynie (au nord-ouest de la Turquie) en 112. Dans une lettre adressée à l'empereur Trajan il lui demande conseil sur la façon de traiter les chrétiens :

    Citation:

    "Ceux qui niaient être chrétiens ou l'avoir été, s'ils invoquaient des dieux selon la formule que je leur dictais et sacrifiaient par l'encens et le vin devant ton image que j'avais fait apporter à cette intention avec les statues des divinités, si en outre ils blasphémaient le Christ - toutes choses qu'il est, dit-on, impossible d'obtenir de ceux qui sont vraiment chrétiens -, j'ai pensé qu'il fallait les relâcher... [Ceux qui disaient qu'ils étaient chrétiens] affirmaient que toute leur faute, ou leur erreur, s'était bornée à avoir l'habitude de se réunir à jour fixe, avant le lever du soleil, de chanter entre eux alternativement un hymne au Christ comme à un dieu, ..."

    (Lettres et Panégyrique de Trajan : X/96/5-7)
    Ce texte n'affirme pas l'existence de Jésus Christ, mais la confirme de façon indirecte : il prouve en effet qu'au début du IIème, des hommes et des femmes croyaient fermement à son existence.

     
    Lucien de Samosate (125 - 192)
    Ecrivain grec satirique. Il parle de Christ comme :

    Citation:

    "Celui qui est honoré en Palestine, où il fut mis en croix pour avoir introduit ce nouveau culte parmi les hommes... Le premier législateur [des chrétiens] les a encore persuadés qu'ils sont tous frères. Dès qu'ils ont une fois changé de culte, ils renoncent aux dieux des Grecs, et adorent le sophiste crucifié dont ils suivent les lois."

    (Mort de Pérégrinus, paragraphe 11-13)


    Celse (IIème ap J.C.)
    Philosophe platonicien. Il est romain et auteur du "Discours véritable ", virulente attaque contre le christianisme. Il écrit :

    Citation:

    "Vous nous donnez pour Dieu un personnage qui termina par une mort misérable une vie infâme".

    Remarque : On ne connaît ses écrits que par la réfutation qu'en fit Origène dans son livre "Contre Celse" (7,53).
    Encyclopédie Britannica, 15ème édition


    A propos des témoignages indépendants concernant Jésus :
    "Ces témoignages indépendants prouvent que dans les siècles passés, même les opposants au christianisme n'ont jamais douté de l'historicité de Jésus. Celle-ci a été remise en question pour la première fois, sur des bases inadéquates, par plusieurs auteurs à la fin du 18ème, durant le 19ème et au début du 20ème."


    Plus la fin des temps approche plus les puissances des ténèbres pousseront les incroyants à rejeter Jésus pour que le plus de gens possibles aillent en enfer.


    Les historiens sérieux sont unanimes à affirmer sans hésitation que Jésus a bien existé.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Autres témoignages plus détaillés des mêmes non-chrétiens déjà mentionné.


    Il existe des témoignages païens latins et juifs. Ces témoignages permettent sans l’ombre d’un doute d’établir l’existence historique de Jésus-Christ.

     

     

    Passage en revue des témoignages des auteurs païens


    i. Citation de Pline le Jeune :


    « Ils (les chrétiens) s’assemblent un jour marqué avant le lever du soleil et ils chantent ensemble un hymne au Christ comme à un dieu. »
    ii. Citation de Tacite :


    il raconte comment Néron essaya de rendre coupable un nouveau groupe religieux de l’incendie qui avait détruit ¾ de la ville de Rome en 64 : « Pour dissiper cette rumeur (que Néron était responsable de l’incendie), Néron substitua les accusés et frappa de peines les plus raffinés, ces gens odieux en raison de leur infamie, que le vulgaire appelait chrétiens. L’auteur de ce nom, Christ, sous la domination de Tibère, avait été mis à mort sous les procurateur Ponce Pilate, et cette détestable superstition, qui avait été étouffée sur le moment, éclatait à nouveau, non seulement à travers la Judée point de départ de ce fléau, mais à travers Rome, où affluent et se propagent de tous côtés les abominations et les ignominies. »


    Il confirme notamment plusieurs points importants du récit de Luc et des Actes :
    - Le ministère public de Jésus eut lieu au temps de l’empereur Tibère (Luc 3.1)
    - Ponce Pilate fut gouverneur quand Jésus trouva la mort (Actes 3.13, 13.28)
    - Jésus fut condamné comme criminel (Luc 23.2)
    - Ce mouvement se répandit de Jérusalem jusqu’à Rome (Actes 1.4 et 28.14)


    iii. Citation de Suétone


    qui écrit durant la vie de l’empereur Claude. Vers 49, il écrit : « Comme les juifs provoquaient constamment des troubles à l’instigation de Chrestus, [l’empereur] les chassa de Rome. » Il confirme qu’il y avait une communauté chrétienne à Rome vers 50. Et, il parle d’un certain Chrestus qui vient de Christos, qui signifie « Oint » c’est-à-dire Roi, qui est le titre messianique de Jésus.
    Par ailleurs, on peut remarquer que ces auteurs sont très hostiles au Christianisme : « cette détestable superstition » dit Tacite … Les auteurs latins n’avait aucune sympathie pour les chrétiens, le rapport est donc authentique. Souvent, la question suivante est soulevée : pourquoi nous n’avons pas plus de « preuves » de l’existence de Jésus-Christ « s’il est si exceptionnel » comme le décrivent les Evangiles ? Il ne faut jamais oublié qu’on lit l’histoire avec une paire de lunettes. On s’imagine que le christianisme a toujours été celui qu’on connaît avec ses milliers d’églises à travers le monde et la renommée de celui qui en est l’origine : Jésus-Christ. Seulement, on oublie qu’à ses débuts le christianisme est considéré comme une simple école juive (une secte dérivée du judaïsme) entre autres. C’est pour cela que l’on en parle si peu dans les sphères latines.

    Témoignage des auteurs juifs


    i. Il existe de nombreuses citation dans le Talmud qui est une compilation de textes rabbiniques sur la loi, l’éthique, relatifs aux coutumes et à l’histoire : les citations sont bien entendu très hostiles envers Jésus, car les juif ont rejeté la messianité que Jésus revendiquait clairement durant son ministère (Jean 17.3).


    ii. Citation de Josèphe :


    « En ce temps-là est apparu Jésus, un homme sage, si on peut l’appeler un homme. Il faisait des actions surprenantes et enseignait aux gens qui recevaient la vérité avec plaisir. Il avait des disciples parmi les Juifs et parmi les Grecs. Il était le Messie. Et quand Pilate, à cause d’une accusation des juifs, l’a condamné à la croix, ceux qui l’ont aimé auparavant n’ont pas cessé de le faire. Il leur est apparu au troisième jour, de nouveau vivant, comme les divins prophètes, qui racontent des choses merveilleuses à son sujet, l’avaient dit. Et jusqu’à ce jour, la tribu de Chrétiens, nommé à partir de lui, n’est pas morte. » (Antiquités juives, XVIII, 63-64).


    Cette citation a fait couler beaucoup d’encre et il serait fastidieux de développer les différentes argumentations ici. Cependant, il est généralement admis qu’elle contiendrait des interpolations (càd des ajouts qui ne sont pas de l’auteur mais d’un scribe postérieur). Par exemple, « Il était le Messie » semble être une confession de foi des premiers chrétiens. Ce qui est très lourd de signification et qui ne semble pas être l’oeuvre de la plume du juif-romain Flavius Josèphe.


    Néanmoins, dans un autre extrait moins connu, Flavius Josèphe parle de Jésus appelé le Christ et de son frère Jacques (Actes 2.36 et Galates 1.19). Ce passage des Antiquités Juives (XX, 197-203) relate la transition en 62 entre deux gouverneurs romains (Festus remplacé par Albinus) et la destitution du grand prêtre Hanne, le beau-père de Caïphe (Jean 18.13) remplacé par son fils portant le même nom. C’est dans ce contexte qu’eut lieu le procès et la lapidation de Jacques, frère de Jésus appelé le Christ : « (…) Hanne le jeune qui avait reçu le souverain pontificat, était de tempérament impétueux et suprêmement audacieux ; il appartenait au parti des sadducéens qui dans leurs jugements sont très durs parmi tous les juifs, comme nous l’avons déjà montré.

    Avec un tel [caractère], Hanne estima que le moment était venu, du fait que Festus était mort et qu’Albinus était encore en voyage. Il convoqua les juges du Sanhédrin et traduisit devant eux le frère de Jésus appelé le Christ – son nom était Jacques – en même temps que d’autres. Il les accusa d’avoir transgressé la Loi et les livra pour qu’ils soient décapités »…


    J’attire l’attention du lecteur sur le fait que Flavius parle de Jacques, le frère de Jésus appelé le Christ, sans donner d’autres détails sur l’identité de Jésus. Pourquoi présenter une nouvelle fois quelqu’un que le lecteur connaît déjà ? Parce que Flavius a déjà présenté Jésus appelé le Christ auparavant (Antiquités juives, XVIII, 63-64), qu’il n’a pas besoin de donner d’autres détails. Son lecteur sait immédiatement de qui il est fait référence. D’où, malgré l’existence probable d’interpolations dans la première citation, Flavius Josèphe atteste bien l’existence historique de la personne de Jésus.


    Tous ces écrits non-chrétiens amènent à une conclusion qui s’impose à chacun. Historiquement, il y a bien eu un homme nommé Jésus qui a vécu en Palestine au 1e siècle et qui fut condamné comme criminel. S’agit-il de tout ce que l’on peut connaître au sujet de Jésus ? La réponse est non. Il existe des rapports émanant de personnes proches qui ont connu Jésus-Christ appelé les évangiles que nous devons étudier à présent.


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