• Preuves de l'existence historique de Jésus-Christ

    Ce que je mes ici sont des preuves donné par des non chrétiens.


    Thallus
    Historien païen dont les écrits qui datent de 52 sont perdus ; seuls quelques fragments cités par d'autres auteurs nous sont parvenus. Ainsi, Jules l'Africain, auteur chrétien des années 220 cite Thallus, à propos de l'obscurité qui a eu lieu lors de la crucifixion de Jésus :

    Citation:

    "Thallus, au troisième livre de son Histoire explique cette obscurité par une éclipse, ce qui me parait inacceptable!".

    Il s'agit ici d'une preuve "indirecte" de l'existence de Jésus : le fait que cet auteur parle de "l'éclipse" qui a eu lieu lors de la crucifixion de Jésus, implique qu'il considère comme acquis l'existence de Jésus.
    Josèphe (37 - 97)


    Prêtre, pharisien, il était chef militaire Juif pendant la guerre contre Rome. Il s'est rendu au général romain Vespasien, pendant le siège de Jotapa, alors que beaucoup de ses compagnons se sont suicidés plutôt que de se rendre. Sa collaboration avec les romains l'a fait haïr par ses compatriotes juifs. Historien juif, il a écrit "Guerre des juifs" (75-79), et "Antiquités Juives" (93).

    Citation:

    "...Jésus, qui était un homme sage, si toutefois on doit le considérer comme un homme, tant ses œuvres étaient admirables... Des chefs de notre nation l'ayant accusé devant Pilate, celui-ci le fit crucifier... Il leur apparut vivant et ressuscité le troisième jour..."(Antiquités 18.3.3)

    Citation:

    "Anan le jeune, qui avait reçu le grand-pontificat, ... réunit un sanhédrin, traduisit devant lui Jacques, frère de Jésus appelé le Christ, et certains autres, en les accusant d'avoir transgressé la loi, et les fit lapider."

    (Antiquités 20.8.1)
    Remarque : Des critiques (qui ne remettaient cependant pas en cause que Josèphe ait parlé de Jésus) ont été émises quant à l'historicité totale du passage de Antiquités 18.3.3. A ce jour, l'authenticité globale de ce passage n'est plus mise en doute, même s'il contient peut-être quelques interpolations ("si on doit le considérer comme un homme", "il leur apparut vivant et ressuscité le troisième jour").
    Manuscrit Syriaque n° 14658 du British Muséum (date de 73 environ)


    Lettre envoyée par un Syrien nommé Mara Bar-Serapion, à son fils Serapion. Alors qu'il est en prison, il encourage son fils à poursuivre la sagesse, soulignant que ceux qui ont persécuté les sages ont eu des problèmes. Il prend comme exemple les morts de Socrates, Pythagore et Christ. A propos de Christ il dit :

    Citation:

    "... quel avantage les Juifs ont-ils gagné à exécuter leur roi sage ? Leur royaume fut anéanti peu après..."

    Suétone (69 - 125)
    Archiviste à la cour de l'empereur Hadrien. Disgracié en 122, il se consacra à des ouvrages historiques.

    Citation:

    "Comme les juifs ne cessaient de troubler la cité sur l'instigation d'un certain Christus, il (Claude) les chassa de Rome"

    (Vie de Claude, XXV.11)

    Citation:

    "Il livra aux supplices les Chrétiens, race adonnée à une superstition nouvelle et coupable" (Vie de Néron, XVI.3).

    Ce passage n'est-il pas une preuve directe de l'existence de Christ ? Il prouve qu'au temps de Néron, c'est à dire une trentaine d'années après la mort de Christ, il y avait des personnes qui se réclamaient de Christ : difficile de croire alors que Christ n'ai pas réellement existé !
    Cornélius Tacite (55 - 118)


    Il est considéré comme le plus grand historien de la Rome impériale.
    Il décrit l'incendie de Rome en 64, et explique que les chrétiens sont devenus les boucs émissaires de Néron qui les accuse d'avoir provoqué le feu ; vers 116 il écrit :

    Citation:

    "le nom de chrétien leur vient du nom de Christ, qui fut condamné sous le règne de Tibère, par le procureur Ponce Pilate, ..."

    (Annales, 15.44)
    Pline le Jeune (61 - 114)
    Ecrivain latin. Il était gouverneur de la Bithynie (au nord-ouest de la Turquie) en 112. Dans une lettre adressée à l'empereur Trajan il lui demande conseil sur la façon de traiter les chrétiens :

    Citation:

    "Ceux qui niaient être chrétiens ou l'avoir été, s'ils invoquaient des dieux selon la formule que je leur dictais et sacrifiaient par l'encens et le vin devant ton image que j'avais fait apporter à cette intention avec les statues des divinités, si en outre ils blasphémaient le Christ - toutes choses qu'il est, dit-on, impossible d'obtenir de ceux qui sont vraiment chrétiens -, j'ai pensé qu'il fallait les relâcher... [Ceux qui disaient qu'ils étaient chrétiens] affirmaient que toute leur faute, ou leur erreur, s'était bornée à avoir l'habitude de se réunir à jour fixe, avant le lever du soleil, de chanter entre eux alternativement un hymne au Christ comme à un dieu, ..."

    (Lettres et Panégyrique de Trajan : X/96/5-7)
    Ce texte n'affirme pas l'existence de Jésus Christ, mais la confirme de façon indirecte : il prouve en effet qu'au début du IIème, des hommes et des femmes croyaient fermement à son existence.

     
    Lucien de Samosate (125 - 192)
    Ecrivain grec satirique. Il parle de Christ comme :

    Citation:

    "Celui qui est honoré en Palestine, où il fut mis en croix pour avoir introduit ce nouveau culte parmi les hommes... Le premier législateur [des chrétiens] les a encore persuadés qu'ils sont tous frères. Dès qu'ils ont une fois changé de culte, ils renoncent aux dieux des Grecs, et adorent le sophiste crucifié dont ils suivent les lois."

    (Mort de Pérégrinus, paragraphe 11-13)


    Celse (IIème ap J.C.)
    Philosophe platonicien. Il est romain et auteur du "Discours véritable ", virulente attaque contre le christianisme. Il écrit :

    Citation:

    "Vous nous donnez pour Dieu un personnage qui termina par une mort misérable une vie infâme".

    Remarque : On ne connaît ses écrits que par la réfutation qu'en fit Origène dans son livre "Contre Celse" (7,53).
    Encyclopédie Britannica, 15ème édition


    A propos des témoignages indépendants concernant Jésus :
    "Ces témoignages indépendants prouvent que dans les siècles passés, même les opposants au christianisme n'ont jamais douté de l'historicité de Jésus. Celle-ci a été remise en question pour la première fois, sur des bases inadéquates, par plusieurs auteurs à la fin du 18ème, durant le 19ème et au début du 20ème."


    Plus la fin des temps approche plus les puissances des ténèbres pousseront les incroyants à rejeter Jésus pour que le plus de gens possibles aillent en enfer.


    Les historiens sérieux sont unanimes à affirmer sans hésitation que Jésus a bien existé.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Autres témoignages plus détaillés des mêmes non-chrétiens déjà mentionné.


    Il existe des témoignages païens latins et juifs. Ces témoignages permettent sans l’ombre d’un doute d’établir l’existence historique de Jésus-Christ.

     

     

    Passage en revue des témoignages des auteurs païens


    i. Citation de Pline le Jeune :


    « Ils (les chrétiens) s’assemblent un jour marqué avant le lever du soleil et ils chantent ensemble un hymne au Christ comme à un dieu. »
    ii. Citation de Tacite :


    il raconte comment Néron essaya de rendre coupable un nouveau groupe religieux de l’incendie qui avait détruit ¾ de la ville de Rome en 64 : « Pour dissiper cette rumeur (que Néron était responsable de l’incendie), Néron substitua les accusés et frappa de peines les plus raffinés, ces gens odieux en raison de leur infamie, que le vulgaire appelait chrétiens. L’auteur de ce nom, Christ, sous la domination de Tibère, avait été mis à mort sous les procurateur Ponce Pilate, et cette détestable superstition, qui avait été étouffée sur le moment, éclatait à nouveau, non seulement à travers la Judée point de départ de ce fléau, mais à travers Rome, où affluent et se propagent de tous côtés les abominations et les ignominies. »


    Il confirme notamment plusieurs points importants du récit de Luc et des Actes :
    - Le ministère public de Jésus eut lieu au temps de l’empereur Tibère (Luc 3.1)
    - Ponce Pilate fut gouverneur quand Jésus trouva la mort (Actes 3.13, 13.28)
    - Jésus fut condamné comme criminel (Luc 23.2)
    - Ce mouvement se répandit de Jérusalem jusqu’à Rome (Actes 1.4 et 28.14)


    iii. Citation de Suétone


    qui écrit durant la vie de l’empereur Claude. Vers 49, il écrit : « Comme les juifs provoquaient constamment des troubles à l’instigation de Chrestus, [l’empereur] les chassa de Rome. » Il confirme qu’il y avait une communauté chrétienne à Rome vers 50. Et, il parle d’un certain Chrestus qui vient de Christos, qui signifie « Oint » c’est-à-dire Roi, qui est le titre messianique de Jésus.
    Par ailleurs, on peut remarquer que ces auteurs sont très hostiles au Christianisme : « cette détestable superstition » dit Tacite … Les auteurs latins n’avait aucune sympathie pour les chrétiens, le rapport est donc authentique. Souvent, la question suivante est soulevée : pourquoi nous n’avons pas plus de « preuves » de l’existence de Jésus-Christ « s’il est si exceptionnel » comme le décrivent les Evangiles ? Il ne faut jamais oublié qu’on lit l’histoire avec une paire de lunettes. On s’imagine que le christianisme a toujours été celui qu’on connaît avec ses milliers d’églises à travers le monde et la renommée de celui qui en est l’origine : Jésus-Christ. Seulement, on oublie qu’à ses débuts le christianisme est considéré comme une simple école juive (une secte dérivée du judaïsme) entre autres. C’est pour cela que l’on en parle si peu dans les sphères latines.

    Témoignage des auteurs juifs


    i. Il existe de nombreuses citation dans le Talmud qui est une compilation de textes rabbiniques sur la loi, l’éthique, relatifs aux coutumes et à l’histoire : les citations sont bien entendu très hostiles envers Jésus, car les juif ont rejeté la messianité que Jésus revendiquait clairement durant son ministère (Jean 17.3).


    ii. Citation de Josèphe :


    « En ce temps-là est apparu Jésus, un homme sage, si on peut l’appeler un homme. Il faisait des actions surprenantes et enseignait aux gens qui recevaient la vérité avec plaisir. Il avait des disciples parmi les Juifs et parmi les Grecs. Il était le Messie. Et quand Pilate, à cause d’une accusation des juifs, l’a condamné à la croix, ceux qui l’ont aimé auparavant n’ont pas cessé de le faire. Il leur est apparu au troisième jour, de nouveau vivant, comme les divins prophètes, qui racontent des choses merveilleuses à son sujet, l’avaient dit. Et jusqu’à ce jour, la tribu de Chrétiens, nommé à partir de lui, n’est pas morte. » (Antiquités juives, XVIII, 63-64).


    Cette citation a fait couler beaucoup d’encre et il serait fastidieux de développer les différentes argumentations ici. Cependant, il est généralement admis qu’elle contiendrait des interpolations (càd des ajouts qui ne sont pas de l’auteur mais d’un scribe postérieur). Par exemple, « Il était le Messie » semble être une confession de foi des premiers chrétiens. Ce qui est très lourd de signification et qui ne semble pas être l’oeuvre de la plume du juif-romain Flavius Josèphe.


    Néanmoins, dans un autre extrait moins connu, Flavius Josèphe parle de Jésus appelé le Christ et de son frère Jacques (Actes 2.36 et Galates 1.19). Ce passage des Antiquités Juives (XX, 197-203) relate la transition en 62 entre deux gouverneurs romains (Festus remplacé par Albinus) et la destitution du grand prêtre Hanne, le beau-père de Caïphe (Jean 18.13) remplacé par son fils portant le même nom. C’est dans ce contexte qu’eut lieu le procès et la lapidation de Jacques, frère de Jésus appelé le Christ : « (…) Hanne le jeune qui avait reçu le souverain pontificat, était de tempérament impétueux et suprêmement audacieux ; il appartenait au parti des sadducéens qui dans leurs jugements sont très durs parmi tous les juifs, comme nous l’avons déjà montré.

    Avec un tel [caractère], Hanne estima que le moment était venu, du fait que Festus était mort et qu’Albinus était encore en voyage. Il convoqua les juges du Sanhédrin et traduisit devant eux le frère de Jésus appelé le Christ – son nom était Jacques – en même temps que d’autres. Il les accusa d’avoir transgressé la Loi et les livra pour qu’ils soient décapités »…


    J’attire l’attention du lecteur sur le fait que Flavius parle de Jacques, le frère de Jésus appelé le Christ, sans donner d’autres détails sur l’identité de Jésus. Pourquoi présenter une nouvelle fois quelqu’un que le lecteur connaît déjà ? Parce que Flavius a déjà présenté Jésus appelé le Christ auparavant (Antiquités juives, XVIII, 63-64), qu’il n’a pas besoin de donner d’autres détails. Son lecteur sait immédiatement de qui il est fait référence. D’où, malgré l’existence probable d’interpolations dans la première citation, Flavius Josèphe atteste bien l’existence historique de la personne de Jésus.


    Tous ces écrits non-chrétiens amènent à une conclusion qui s’impose à chacun. Historiquement, il y a bien eu un homme nommé Jésus qui a vécu en Palestine au 1e siècle et qui fut condamné comme criminel. S’agit-il de tout ce que l’on peut connaître au sujet de Jésus ? La réponse est non. Il existe des rapports émanant de personnes proches qui ont connu Jésus-Christ appelé les évangiles que nous devons étudier à présent.


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